LES POISONS


 

En fait, les mémoires qui nous posent le plus de problèmes sont des mémoires qui, pour bonne part, ont été conditionnées pour nous protéger de manière réflexe, sans possibilité de discernement : nous les appelons les "POISONS". Elles sont en fait les vraies racines des kleshas (avidya, asmita, raga, dvesha et abhinivesha)

Elles ont pu être transmises par les générations précédentes, ou élaborées dans l'urgence d'une situation qui nous dépassait, très souvent dans un contexte de peur.

(NB : il s'agit  vision exocentrique alors que la vision endocentrique va considérer ces poisons comme des vasanas, des manifestations du prarabdha karma sous sa forme pareksha, que ce soit icca prarabdha (dont la cause émane de notre conscience source) ou anicca prarabdha (dont la cause provient d'un niveau plus global de conscience - collective, génétique, raciale, nationale, sociale, etc... auquel nous sommes associé.)

Rôle de l'émotion

La plupart des mémoires "fortes" se sont incrustées à la suite d'un choc émotionnel, c'est pourquoi toutes les voies du coeur - qu'il s'agisse de la contrition chrétienne, de la compassion bouddhiste, de l'"entrainment" à la cohérence cardiaque (cf David Servan Schreiber) ou d'ho'oponopono - ont un rôle clef pour le nettoyage des mémoires, car elles se situent au même niveau que ce qui les a fait naître.

Rôle de l'éducation

Les mémoires transmises par le conditionnement éducatif n'ont pas une source émotionnelle directe. Le rabachage scolaire, par exemple, les rites religieux, la morale, l'éducation, tout ce qui nous a été imposé, ont fini par infiltrer notre "disque dur", se rajoutant à toutes les mémoires cellulaires héritées, mais le passage par la conscience du coeur fonctionne aussi dans ces cas de conditionnement.

Ya-t-il de bons"POISONS"?

Face à un vrai danger, la mémoire d'un précédent danger peut nous protéger, sans conteste, par contre le "poison" étant robotisé, son action devient vite décallée par rapport à la réalité s'il n'est pas réactualisé, c'est pourquoi il est impératif soit de le mettre à jour soit de le "remercier".

S'il y a danger objectif, physique, l'observation de notre réaction permet de repérer l'existence ou non d'un poison, même si cela doit aller très vite. Une bonne réaction, adaptée, sera plus une action qu'une réaction, elle sera évaluée par une juste discrimination (viveka) et repositionnée comme neuve. Tout dépend de la nature du danger.

Agamipono peut concerner toutes les mémoires, mais l'urgence, ce sont d'abord celles qui polluent, celles qui nous enchaînent pour rien, les POISONS inutiles.

Les POISONS sont d'une certaine façon les voleurs de notre destinée, la vraie, celle-là qui n'est pas produite par le passé mais par le présent, et il est urgent de les remettre à leur place...

 

La peur induite par nos poisons, qui est la clef de tous nos comportements violents ou réactionnels, c'est tout simplement la peur de nos propres pensées. Ça ne dépend pas des autres qui ne sont que des stimuli. En prendre conscience, c'est voir le côté absurde de nos certitudes addictives et de notre refus de traiter les problèmes à la source, mais c'est aussi réaliser la consicne d'éveil ou l'exoconscience.

En fait ce que l'on considère comme des dangers est la plupart du temps préexistant en nous : c'est nous le danger!

Les différences entre Agamipono et Ho'oponopono.

  • Pour Agamipono, il y a un objectif : se libérer de la production d'agamikarma
  • Pour Agamipono, il y a un interlocuteur : le poson qui se manifeste.

Et concrètement, comment fonctionne la méthode.

Pour cela, voir la page concernant la PRATIQUE

 

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